Des Chemins du Bad et de Marckolsheim : Artolsheim - Baldenheim - Boesenbiesen - Bootzheim - Elsenheim - Heidolsheim - Hessenheim - Mackenheim -Marckolsheim - Mussig - Ohnenheim - Richtolsheim et Schwobsheim. |
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De l'anthroponyme germanique Baldo et de Heim, « demeure, village ».
Les armes de Baldenheim se blasonnent ainsi : « De gueules au coutre d'argent ». Ce qui signifie que le fer tranchant d'une charrue (coutre) de couleur blanche est représenté sur le fond rouge (de gueules) de l'écu. |
Un peu d'histoire :
L'occupation ancienne du site de la commune de Baldenheim est attestée par l'existence d'un cimetière mérovingien et carolingien de plus de cent tombes, dont le riche mobilier livre notamment le célèbre casque de Baldenheim, conservé au Musée archéologique de Strasbourg.
L'ensemble de la nécropole, aux vues du mobilier recueilli, se place dans une période chronologique comprise entre 550 et 650.
Baldenheim apparaîtrait déjà dans un document de la seconde moitié du VII siècle sous la forme "Baldo villa". En 817 et 824, la localité est mentionnée dans deux actes de confirmation du temporel du monastère d'Ebersheim.
Le nom de Baldenheim apparaît au IXe siècle. A partir de 1324, le village faisait partie du comté de Horbourg, possession des comtes (puis ducs) de WURTTEMBERG, et fut donné en fief aux RATHSAMHAUSEN.
Puis le village passe successivement aux CHAMLAY en 1689, aux SANDERSLEBEN-COLIGNY en 1697, puis aux WALDNER-SlERENTZ qui le gardent jusqu'à la Révolution.
L’EGLISE CATHOLIQUE SAINT LOUIS :
L'Eglise ou les 2 Eglises ...
Au VIIe siècle Baldenheim possède une chapelle ou une église faisant partie des biens de l'abbaye d'Ebersmunster.
S'il semble qu'un lieu de culte ait existé dès le 11e siècle (1031 ou 1042 ?), sa présence n'est assurée qu'à partir du 14e siècle (1371) date à laquelle est cité un recteur. Un document de 1418 révèle que cette église était placée sous le vocable de Saint-Oswald. En 1576, la réforme protestante est introduite à Baldenheim et l'édifice est affecté au culte nouveau. En 1749, l'instauration du simultaneum redonne le chœur à la communauté catholique. A cette occasion ce dernier est placé sous le patronage de Saint-Blaise. Cette coexistence, source de conflits réguliers entre les communautés, dure jusqu'en 1937, date de l'édification de la nouvelle église catholique. Dédiée à Saint-Louis, l'église est consacrée par l'évêque de Strasbourg, monseigneur Ruch, l'année suivante, en juillet 1938. Néanmoins les travaux durent jusqu'en 1939.
L'église protestante fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1970. La construction actuelle résulte de plusieurs campagnes de travaux allant du 12 ou 13e siècle jusqu'au début du 19e siècle. Les peintures murales mise à jour lors des travaux de restauration en 1992-1993 datent du XIVe et XVe siècle. Ces peintures de la nef représentent, sur 2 niveaux, la passion du Christ et la vie de la Vierge.
Celles du chœur ont été réalisées d'après les dessins de Martin Schongauer, célèbre graveur et peintre alsacien. Ce décor peint médiéval est par son importance unique en Alsace.