Des Chemins du Bad et de Marckolsheim : Artolsheim - Baldenheim - Boesenbiesen - Bootzheim - Elsenheim - Heidolsheim - Hessenheim - Mackenheim -Marckolsheim - Mussig - Ohnenheim - Richtolsheim et Schwobsheim. |
Les paroisses |
||
Nous contacter :
|
||
|
Depuis 1830, l'Eglise préconisait un retour aux valeurs de la foi chrétienne qu'incarne le style gothique élevé au rang d'art national. Sous cette impulsion, les architectes redécouvrent le patrimoine du Moyen Âge. A la manière de Viollet-le-Duc, l’architecte Antoine Ringeisen (1811-1880) éleva à Mackenheim un édifice dont la forme stylistique médiévale est exemplaire de cette architecture néo-gothique qui détermina bon nombre de construction cultuelle en Alsace au milieu du 19ème siècle.
Jusqu'en 1864, l'église paroissiale se situait en bordure sud-est du village et par conséquent éloignée du centre du bourg. Entourée d'un cimetière vraisemblablement fortifié au Moyen-Âge, cette église jouxtait le village primitif (9ème siècle) découvert lors de fouilles archéologiques. Au milieu du 19ème siècle, elle était devenue trop petite pour accueillir la communauté catholique alors forte de 830 âmes.
C'est finalement le 7 juillet 1864 que l'on posa la pierre fondatrice sur l'emplacement de ce qui fut une des plus belles exploitations agricoles du village ; celle-ci fut démontée et reconstruite à un autre endroit du village. Au bout de deux ans et demi de travaux, l'église fut bénie et ouverte au culte le 2 décembre 1866. Elle a été solennellement consacrée le 10 juillet 1892.
Dimensions de l’édifice :
Longueur : 42 m
Largeur : 18 m
Hauteur de la flèche : 53 m
Hauteur de la coursive : 27 m
De par sa taille et son architecture, on lui conféra le titre de « Riedmünster », la cathédrale du Ried. Jusqu’en 1991, l’église se présente dans son état d’origine. A cette date, la commune entreprend un important programme de restauration portant sur la façade, la tour et la flèche car la pierre de taille se trouvait dans un état très dégradé. La rénovation et la remise en plomb des vitraux, initialement installés en 1886, a été menée en 1997. Début février 2007, c’est la restauration des façades et des toitures qui a été entreprise ; elle est suivie en 2008/2009 par la remise en peinture des intérieurs, le remplacement de l'éclairage, la pose d'un nouveau dallage et la mise en conformité des installations électriques. En 2012, le facteur d'orgue Koenig a procédé au relevage de l'orgue.